Ces représentations explicitement misogynes dans la publicité ne sont plus possibles aujourd'hui. Mais les femmes se débattent encore avec les stéréotypes véhiculés dans ces publicités. C'est lors d'un repas de Thanksgiving qu' Eli Rezkallah a eu cette idée. 26 publicités sexistes que les marques préfèreraient oublier. Après avoir entendu ses oncles débattre sur les "devoirs de la femme", l'artiste se lance dans le projet ambitieux de reprendre ces publicités des années 50 en inversant le rôle de la femme et de l'homme. Une façon imagée de faire goûter aux hommes leur "propre poison sexiste" et de réaliser réellement ce que véhiculaient ces images. Découvrez ces photographies qui dénoncent le sexisme dans la publicité des années 50. Enjoy, Les Éclaireuses © Eli Rezkallah, produit par Plastik Studios 2018 Tags: série
Les experts ont inspecté pas moins de 2000 spots publicitaires anglophones, diffusés entre 2006 et 2017. Avec l'aide de l'agence Thompson et l'université USC Viterbi School of Engineering, ils ont analysé le temps de parole et le nombre d'apparitions des hommes et des femmes. Révélés le 22 juin lors du Festival de la publicité Cannes Lions, les résultats sont plutôt affligeants. 10 publicités extrêmement sexistes... des années 50! - #adg. Ils constatent que les hommes sont deux fois plus représentés que le sexe opposé. " Nous pensions que dans la publicité, dans la mesure où les femmes sont les principales consommatrices, [leur] représentation serait plus importantes ", explique Madeline Di Nonno, PDG du Geena Davis Institute. Une femme sur 10 apparaît vêtue d'une tenue connotée sexuellement: c'est six fois plus que pour les hommes. Avec un temps de parole divisé par sept, les femmes se voient réduites à leur physique pour faire vendre... Il ne faut pas non plus s'attendre à ce qu'elles soient drôles ou perspicaces, puisque leurs homologues masculins ont 62% de chance en plus d'être associés à l'intelligence.
Tout comme de nombreuses stars, qui aiment utiliser la provocation pour attirer les regards (je ne fais surtout pas référence à Miley Cyrus et autres en son genre), des compagnies usent à bon escient cette stratégie. Indémodable comme tactique? De l'autre côté de la médaille: les hommes Bien évidemment, démontrer la soumission d'un sexe ou de l'autre à des fins de marketing n'est pas éthique à mon sens. Mais depuis plusieurs années, nous assistons à un phénomène paradoxal de la représentation masculine en publicité. En effet, ce serait au tour de l'homme d'être accolé à de nouveaux stéréotypes masculins. Est-ce la manifestation de la revanche des femmes? D'abord, voici un petit topo qui explique bien l'évolution de la représentation publicitaire de l'homme: 1950-1960: L'homme est supérieur à la femme. Il est considéré comme un homme d'affaires sérieux. 1970-1980: L'homme devient plus « sexualisé ». On fait ressortir ses atouts comme sa carrure, ses muscles, sa pilosité, etc. 1990-2000: Plus sensuel que jamais, il se rapproche tranquillement de l'homme-objet.
La série "Mad Men" évoque une époque révolue, celle avec des repas comptant trois martinis, des vêtements glamour, et, bien sûr, le sexisme ordinaire. Ce sexisme rampant qui sévit dans "Mad Men" est typique des années 1960, quand les perspectives commençaient à changer pour les Américaines. Alors que la "deuxième vague" du féminisme émergeait, l'Amérique traditionnelle était encore un "monde d'hommes". Cette atmosphère se retrouve dans la publicité, qui a peu contribué à faire évoluer les rôles des hommes et des femmes et qui diffusait des réclames qui suggéraient que les femmes étaient des idiotes qui se souciaient surtout de plaire à leur homme. Voici quelques-unes des annonces sexistes les plus flagrantes de l'époque. © Heinz