Au pied des marches, se dresse le buste de Louis Delgrès, qui se battit jusqu'à la mort contre le rétablissement de l'esclavage en 1802. Source FranceAntilles Mardi 16 Juillet 2019 – 06h00
Mais cela amène une découverte du territoire différente. » Sur place, le message à propos de ce sujet sensible n'est pas encore audible par tous. « Il faut bien avoir à l'esprit qu'il y a eu une injonction à l'oubli en 1848, au moment de l'abolition, décrypte-t-il. L'idée dominante, c'était l'assimilation. Encore aujourd'hui, il y a des gens qui n'ont pas envie de parler et préfèrent regarder vers l'avenir. » Lui estime qu'il faut « expliquer les faits plutôt que les cacher » et « faire acte de pédagogie ». « Cette histoire est très complexe, elle n'est pas linéaire », rappelle-t-il. Les marches des esclaves guadeloupe rose. Mémorial à Louis Delgrès, figure de la lutte pour la liberté, qui a donné son nom au fort surplombant Basse-Terre, la préfecture de la Guadeloupe. / Odjectif/Stock Adobe Pour appréhender cette complexité, il n'est pas inutile de quitter la Route de l'esclave ouverte par le conseil départemental et de pousser les tourniquets du Mémorial ACTe (Macte), dont la naissance a été voulue, cette fois, par le conseil régional.
A Lamentin, un des rares monuments de Guadeloupe consacré à l'esclavage. Une maison remplie de gros blocs de pierre, enserrée par d'énormes chaînes symbolisant l'esclavage.
Le Site de Beautiran Située au bord de mer, cette ancienne usine dont l'activité a cessé dans les années 1960, on y expédiait le sucre, le coton et le rhum de l'usine Beauport vers l'usine centrale de Darbousier à Pointe à Pitre. On y réceptionnait le charbon nécessaire aux machines à vapeur à partir du ponton flottant au portique en fer impressionnant. De nombreuses gabarres y faisaient la navette. L'activité portuaire était importante mais depuis les hangars ont été dévorés par les figuiers maudits. La Plage de l'Anse Maurice Église Saint-Philippe et Saint-Jacques Le Monument au mort Située à côté de l'hôtel de ville et au beau milieux d'un jardin bien entretenu, la statuette de l'homme de bleu vêtu intitulé « Monument aux mort », rend hommage aux Canaliens morts en France lors de la guerre de 1914-1918. Les marches des esclaves guadeloupe de. Sur ce bel édifice est inscrit: « Petit – Canal / Souvenez-vous / 1914 – 1918 » « Morts des Canaliens de 1914 – 1918 » Ainsi que les noms des Canaliens mort lors de la 2nd Guerre Mondiale dont: - AMEDIEN Maximilien - AUGUSTIN Joseph - BINO Georges - BOLIN Raphaël - BOUVON Charles - CABET Élie - CABET Paul - CHALON-MINORY Anasthase - COLINE Saint Leu - COLOGER Saint Pierre - DAUFFOUR Tertullien - DUPALAN Maxime - DUPLESSIS Christophe - LEVALOIS Charles - MARCE Fénélon - MARGOT Isidore - MITEL Paul - MITEL SOUFFRON Flavien - MOUTHER Grégoire - PERAFIDE Théodore - POUGIN Octave - SURAY Claudin