MACHADO DE ASSIS POÈMES FRANÇAIS D´ÉCRIVAINS BRÉSILIENS. Choix et notes biographiques de Luz Annibal Falcão – Président de l´Alliance Francaise de Rio. Préface de Francis de Miomande. Pèrigueux, France: L´Atelier de Pierre Fanlac, Près Tour de Vésone, 1967. 118 p. 14, 5x19, 5 cm. Inclui poemas de autores brasileiros escritos originalmente em francês. Né à Rio en 1839, fils d'un ouvrier et d'une blan¬chisseuse, Machado de Assis ayant débuté humblement comme typographe avant de devenir modeste fonction¬naire, est le fils de ses propres œuvres, ne devant ce qu'il est, et le nom qu'il a, qu'au travail et à une continuelle préoccupation de culture littéraire. A vingt-cinq ans, toutefois, il était déjà connu comme romancier, auteur dramatique et critique. Poésies. Ses ouvrages sont assez nombreux et plusieurs d'entre eux ont été traduits en français, en anglais, en italien et en espagnol, notamment son « Dom Cas-muro », publié par l'Institut International de Coopé¬ration Intellectuelle, dans la traduction de Francis de Miomandre (Edition Stock, Paris).
Il mourut en 1908, membre de l'Académie Brésilienne, dont il fut le principal fondateur. Il écrivit fort peu en français; on ne connait de lui que le poème « Un Vieux Pays ». UN VIEUX PAYS II est un vieux pays, plein d'ombre et de lumière. Où l'on rêve le jour, où l'on pleure le soir; Un pays de blasphème, autant que de prière, Né pour le doute et pour l'espoir. On n'y voit point de fleurs sans un ver qui les ronge, Point de mer sans tempête, ou de soleil sans nuit; Le bonheur y paraît quelques fois dans un songe Entre les bras du sombre ennui. L'amour y va souvent, mais c'est tout un délire, Un désespoir sans fin, une énigme sans mot; Parfois il rit gaîment, mais de cet affreux rire Qui n'est peut-être qu'un sanglot. On va dans ce pays de misère et d'ivresse. Antonio machado poèmes traduits la. Mais on le voit à peine, on en sort, on a peur, Je l'habite pourtant, j'y passe ma jeunesse... Hélas! ce pays, c'est mon cœur. Página publicada em agosto de 2016