C'est tous les jours le même cinéma. La vente de stupéfiants se déroule sous le porche d'un immeuble de la rue Pierre-Semard dans le centre ancien de Toulon. "Parfois, ça se passe un peu plus loin", fait observer un policier en tenue civile en désignant les artères adjacentes: les rues Bon-Pasteur et Chevalier-Paul. Les transactions ont lieu à deux pas des vitrines commerçantes de la "rue des Arts", comme on l'appelle depuis la réhabilitation de ce coin de la vieille ville. Certains y voient un repoussoir. "Les gens n'osent plus venir en fin d'après-midi... " Même les terrasses, un peu plus loin, de la place de l'Équerre en pâtiraient le soir venu. Acheteurs, guetteurs et revendeur Alors les pouvoirs publics ont décidé d'accroître la pression sur les dealers et leurs clients. Le groupe de sécurité de proximité (GSP) du centre-ville et la brigade anticriminalité (Bac) de Toulon multiplient les interventions. Var-Matin pu observer les coulisses de l'une de ces opérations de harcèlement, mobilisant une douzaine de fonctionnaires.
De l'argent qui ne circule pas en tout cas dans les poches des commerçants. Une boutique affiche un écriteau "fermeture définitive le 26 février". La crise sanitaire et les manifestations y sont pour quelque chose. Mais la présence quotidienne et le sentiment d'insécurité qui va avec, auraient été le coup de grâce, pour une gérante. "Il faut davantage sanctionner les clients. Leur mettre les amendes prévues par la loi. Comme ils ne veulent pas être assimilés aux dealers, peut-être que ça les ferait réfléchir. On en arrive même à se dire qu'il faudrait leur trouver une cabane un peu à l'extérieur, pour qu'ils fassent leur commerce ailleurs. On a beau essayé de se réinventer mais nous sommes à bout de souffle" déplore une dame dans sa jolie boutique qui pourtant, veut encore y croire. "Nous sommes là aussi pour permettre aux gens de flâner, de regarder les vitrines. C'est ça un cœur de ville, et pas des boutiques fermées parce que des dealers nous empêchent de travailler. On ne veut pas les laisser gagner.
Afin d'accompagner le cheminement jusqu'à ce nouveau temple de la gourmandise, la rue d'Astour, véritable lien entre la place Raspail et la rue d'Alger, la rue d'Astour est en cours de revitalisation avec l'implantation de deux locomotives: Darty à la place de Mango et King Jouet à la place d'une ancienne galerie marchande. Différentes enseignes de textiles, d'équipement de la personne et de décoration devraient très prochainement ouvrir leurs portes, faisant de cette rue une tête de gondole vers les Halles. Bientôt un nouveau visage pour l'îlot Courdouan La rénovation urbaine entre dans une nouvelle phase avec la rénovation de l'îlot Courdouan. Si elle en est actuellement à ses prémices, elle devrait, permettre d'ici 2027 de traverser la ville d'est en ouest en reliant la place d'Armes à la porte d'Italie. Comme pour la rue Pierre Sémard, l'objectif est de se rendre maître des 16 pieds d'immeubles, de démolir partiellement 5 bâtiments pour les restructurer, puis par le bais d'un appel à projet de commercialiser les fonds de commerces pour créer un cheminement marchand dynamique depuis l'entrée est vers le centre ancien.
Les filles du bord de mer (Salvatore Adamo) Arno reprise en guitare-voix 1964 - YouTube
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