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La Politique Est-Elle Une Science ?

Rebondissons sur le sujet donné au Liban, en section économique et sociale, ' L'histoire est elle une science impossible? ' Que Karl Popper soit sceptique quant à la possibilité d'une discipline historique reconnaissable comme science, ça n'a rien de très étonnant: à ses yeux, ce qui distingue la science des autres savoirs, c'est sa réfutabilité, c'est à dire la possibilité de mettre en oeuvre des démarches expérimentales visant à remettre en question ses énoncés, dans l'ambition d'en démontrer la fausseté: « un système doit être tenu pour scientifique seulement s'ils formule des assertions pouvant entrer en conflit avec certaines observations. : l'histoire est-elle une science? - Aide Afrique. Les tentatives pour provoquer des conflits de ce type, c'est à dire pour réfuter ce système, permettent en fait de les tester. Pouvoir être testé, c'est pouvoir être réfuté, et cette possibilité peut donc servir, de la même manière, de critère de démarcation » (K. Popper, Conjectures et réfutations). On mesure la difficulté, pour une discipline dont l'objet est le passé, objet qui ne peut dès lors jamais être observé si ce n'est à travers des signes, et sur lequel il est dès lors difficile, voire impossible de mettre en place une véritables démarche de mise à l'épreuve les jugements en recourant à des observations, puisqu'on ne peut observer qu'au présent.
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Car la rationalité de l'histoire ne se manifeste pas par un progrès linéaire, mais de façon contradictoire ou dialectique: c'est en dépassant ou en s'opposant à un mal préalable le plus souvent que l'humanité progresse vers davantage de rationalité et de liberté. Les périodes de stagnation ou de régression ne sont donc telles qu'en apparence et constituent en réalité un moyen pour la Raison de faire advenir par la suite un plus grand bien – la chute de l'Empire romain, par exemple, permettant l'avènement de régimes démocratiques plus libres en Occident. L histoire est elle une science corrigé c. Les événements dramatiques, les actes passionnés, intéressés et égoïstes de certains individus (des « grands hommes » de l'histoire) ne sont ainsi qu'autant de « ruses » dont se sert la Raison pour mieux se réaliser au sein de l'histoire. d. D'autres limites de l'idée d'une finalité historique À cette conception de l'histoire comme orientée par et vers une finalité objective, on peut cependant opposer deux objections. D'une part, l'affirmation d'une telle fin objective de l'histoire n'est-elle pas dogmatique et non justifiée si en effet l'histoire n'est pas achevée mais toujours encore à venir?

c. L'exigence de compréhension propre aux sciences humaines Cette part de subjectivité et ce refus d'une objectivité pure, qui sont le propre de la connaissance historique, peuvent être synthétisés sous le nom de « compréhension »: ce principe signifie que l'historien tente non pas seulement de décrire, mais de comprendre, les événements et personnes du passé, de sympathiser pour ainsi dire avec eux; il a en outre à faire preuve d' esprit critique à l'égard des faits, qu'il doit interpréter et relier de façon à leur donner un sens. En ce sens, il faut dire que l'histoire appartient au domaine, non des sciences de la nature, mais des sciences dites « humaines », qui ont leurs exigences propres: si les phénomènes naturels doivent être expliqués suivant la seule catégorie causale, dira Dilthey, les phénomènes humains quant à eux requièrent d'être compris, c'est-à-dire interprétés et replacés dans leur contexte historique afin d'être rendus, par et pour nous, lecteurs et historiens du présent, signifiants.

Thursday, 11 July 2024