L'ASCRIC-B explique la baisse de qualité des films burkinabè, entre autres, par « l'indigence et le manque d'originalité des scénarios marqués par l'incohérence des récits, des formes narratives plus télévisuelles que cinématographiques, les castings complaisants et moins-disant, l'absence d'une véritable collaboration artistique associant de talentueux musiciens, décorateurs, ingénieurs de son…, la mauvaise direction d'acteur, le mauvais traitement filmique, etc. ». Les critiques de cinéma du Burkina invitent, à l'occasion de cette 2ème SECRICO, les cinéastes, les décideurs et l'ensemble des professionnels du cinéma et de l'audiovisuel à approfondir les réflexions sur les raisons de la déliquescence de la qualité des films burkinabè afin d'envisager des pistes pour la production de films de qualité à travers une table ronde consacrée au thème du festival. Plusieurs activités sont au programme de cette édition. Outre la table-ronde sur le thème regroupant le 12 octobre l'ensemble des acteurs de l'activité cinématographique, un atelier de formation des critiques burkinabè se déroulera du 12 au 14 octobre.
« La reconnaissance internationale du cinéma burkinabè assurée jadis par les films d'auteur des années 80 l'est aujourd'hui par les séries populaires célèbres sur le petit écran et réalisés pour la plupart par des non-professionnels. De fait la qualité des films burkinabè, le statut du cinéaste et les contraintes liées au financement de la production ne cessent de faire débat », a rappelé Clément TAPSOBA le Président de l'ASCRIC-B. A l'analyse de l'état actuel du cinéma burkinabè, l'on constate qu'en dépit d'une production relativement foisonnante et mis à part l'auréole d'antan dont continue de jouir certaines figures du cinéma burkinabè, celui-ci a cessé d'être une référence en termes de qualité, artistiquement et esthétiquement.
Semaine du 16 au 21 Novembre 2021 Le programme hebdomadaire des projections de films dans la salle de Cinéma de Canal Olympia Yaoundé I.